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Les bonnes pratiques d’utilisation des huiles essentielles

Les bonnes pratiques d’utilisation des huiles essentielles

Tout d’abord FAITES TRES ATTENTION AUX HUILES ESSENTIELLES QUE VOUS ACHETEZ !

Pour commencer cet article, je vais vous donner la définition d’une huile essentielle. Tout ce que je vous expliquerai par la suite sera beaucoup plus clair pour vous.

Une huile essentielle est un liquide plus ou moins épais, d’aspect huileux mais non gras, volatil et odorant, élaboré par l’appareil sécréteur d’une plante dite aromatique. Elle est obtenue à partir d’une matière végétale définie botaniquement soit par entrainement à la vapeur d’eau soit par expression pour les agrumes.

Concrètement :
Il faudra penser à bien refermer votre flacon d’huile essentielle après chaque utilisation, afin qu’elle ne se volatilise pas.
 En ce qui concerne les agrumes (Citron, Orange, Mandarine…) il sera préférable de les conserver au réfrigérateur.

Pour un gage de qualité

Certaines indications doivent impérativement figurer sur le flacon, cela vous permettra de reconnaître une bonne huile essentielle.

1- Le nom de l'huile doit être inscrit en français mais aussi en latin. Nous parlons de botanique donc le nom en latin est obligatoire pour ne pas confondre les plantes. Par exemple le Ravensare (Ravensare aromatica) et le Ravintsara (Cinnamomum camphora cineolliferum). Ces deux noms en français peuvent vous sembler proches mais leurs indications thérapeutiques sont complètement différentes.

2- L'organe producteur de la plante en question doit être indiqué.
Par exemple : feuilles, sommités fleuries, écorce, rameaux… Une huile essentielle est obtenue avec une seule partie de plante. Si plusieurs organes producteurs sont indiqués sur votre flacon, il s'agit donc d'un mélange. Cela arrive malheureusement parfois afin de diminuer les coûts de production. Mais si tel est le cas, le flacon ne contient donc pas une véritable huile essentielle.

De plus, une même plante peut produire plusieurs huiles différentes. Par exemple, l’oranger sécrète 3 huiles essentielles différentes :

L’huile essentielle de Petit Grain Bigarade obtenue avec les feuilles d’oranger,
L’huile essentielle de Néroli recueillie grâce à la fleur de l’oranger,
Et l’huile essentielle d’Orange douce que l’on obtient par extraction de son zeste. 

3- L’origine de la plante est également un critère de qualité car une même plante ne contient pas les mêmes molécules chimiques selon l’endroit où elle pousse.

4- La biochimie de l’huile essentielle doit être spécifiée afin de vous garantir que le profil biochimique a été effectué sur l’huile obtenue. En effet, ce profil, appelé chémotype, définit les propriétés moléculaires des huiles essentielles donc ses indications thérapeutiques.

5- Si l’huile est Bio ou non. Cela aura son importance surtout pour l’utilisation des huiles essentielles d’agrumes. En effet, elles sont obtenues, comme nous l’avons dit dans la définition, par une expression (c’est à dire que l’on presse le zeste, comme pour les gâteaux). Lors de ce procédé, tous les pesticides pulvérisés sur les agrumes se retrouveront intacts dans l’huile essentielle recueillie. C’est pour cela que l'on préférera utiliser des huiles biologiques.

Quelques conseils de bonne utilisation

Femmes enceintes ou allaitantes : Aucune le premier trimestre 

Bébé et enfants de moins de 3 ans : certaines sont utilisables dès la naissance mais mieux vaut ne pas prendre de risques.

Enfant de plus de 3 ans : voie orale interdite. Les huiles essentielles autorisées seront à utiliser dans des conditions parfaites de compréhension de traitement. Utiliser des spécialités déjà faites si nécessaire. La Menthe poivrée, l’Eucalyptus Globuleux, la Lavande Aspic sont des huiles essentielles fréquemment utilisées. Mais elles ne sont autorisées qu’à partir de 6 ans.

Personnes très allergiques : Il est fortement conseillé de procéder à un test du pli cutané, par exemple pour le Laurier Noble, mettre 1 goutte dans le pli interne du bras. Si aucune rougeur ou autre réaction cutanée n'apparaît au bout de 10 minutes, vous pouvez utiliser l’huile en question. Mais il est toujours préférable de diluer les huiles, quelles qu’elles soient. Si une réaction apparait, mettre une quantité généreuse de savon sur la zone, masser puis rincer ensuite sous l’eau. Ne plus utiliser les huiles essentielles localement dans ce cas-là. 

Asthmatiques en pleine crise : Ne pas utiliser la voie aérienne, c’est-à-dire, pas de diffusion ni d’inhalation. Au quotidien, mieux vaut laisser diffuser 20 minutes maximum et attendre 10 minutes supplémentaires avant que la personne concernée ne revienne dans dans la pièce. 

Personnes âgées ou personnes avec un lourd traitement : Jamais par voie orale. Il est préférable d'utiliser les voies olfactive et cutanée en regard de l’organe à traiter.

Mise en garde sur l’utilisation de certaines Huiles Essentielles

Par rapport à leur chémotype, leur composition moléculaire, certaines huiles essentielles devront faire l’objet de mesures de sécurité quant à leur utilisation. Certains risques sont mis en avant ci-dessous :

La photosensibilité : Il ne faudra en aucun cas s’exposer au soleil après une application cutanée d’huile essentielle d’agrumes (Citron, Orange, Mandarine…), de khella, livèche, céleri, angélique et de quelques apiaceaes… Un délai minimum de 6 heures sera à respecter entre l’application et l’exposition. N’oublions pas l’huile végétale de Millepertuis, qui sera un excellent remède contre les brûlures, mais qui peut vous causer bien du tort si vous allez au soleil avec !

La dermocausticité : Principalement due aux huiles essentielles Phénolées comme la Cannelle, l’Origan, la Sarriette des montagnes, le Giroflier ou encore le Thym à Thymol.

L’hépatotoxicité : Les mêmes huiles essentielles que celles citées précédemment, les Phénolées, seront à avaler de façon ponctuelle et sur une courte durée. De même, il faudra toujours les associer à une huile végétale ainsi qu'à une huile d'essentielle dite hépato-protectrice, protectrice du foie, comme le Citron ou encore le Romarin à Verbénone.

Les personnes sous traitement anti-coagulant, fluidifiant sanguin, (Aspegic, Plavix, Coumadine, Préviscan…) ne pourront pas utiliser par voie orale les huiles essentielles suivantes : la Gaulthérie, la Cannelle, le Gingembre ou encore le Giroflier, du fait qu’elles fluidifient le sang également.

Les personnes atteintes d’un cancer hormono-dépendant ne pourront pas, quant à elles, se servir des huiles essentielles ayant une action sur les hormones comme : le Niaouli, la Sauge Sclarée, Le Cyprès vert.

Pour les personnes ayant une sensibilité du tube digestif (ulcère ou encore remontées acides) les huiles essentielles ne seront pas à avaler pour une question de bonne tolérance.

Après avoir lu toutes ces recommandations, vous voilà fin prêt à utiliser les huiles essentielles.

Alexia Treny - Aromathérapeute
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