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Comment utiliser des huiles essentielles : les bonnes pratiques

Comment utiliser des huiles essentielles : les bonnes pratiques

Les huiles essentielles sont des concentrés de nature aux vertus puissantes, utilisées depuis des millénaires pour leurs propriétés thérapeutiques, cosmétiques et psycho-émotionnelles. Mais pour en profiter pleinement, il est indispensable de connaître leur fonctionnement, leur qualité et les précautions d’usage. Cet article vous guide étape par étape pour apprendre à utiliser les huiles essentielles en toute sécurité.

Comprendre ce qu’est une huile essentielle

Une huile essentielle est un liquide volatil et odorant, produit par l’appareil sécréteur d’une plante aromatique. Contrairement aux huiles végétales, elles ne sont pas grasses mais concentrent la puissance des molécules aromatiques de la plante.

Les huiles essentielles sont obtenues principalement par deux méthodes : l’entraînement à la vapeur d’eau, utilisé pour la plupart des plantes, et l’expression à froid, réservée aux agrumes. Cette puissance thérapeutique implique qu’une petite quantité peut suffire pour agir efficacement sur le corps et l’esprit.

Bon à savoir : certaines plantes peuvent donner plusieurs huiles essentielles différentes selon la partie distillée. Par exemple, l’oranger offre : l’huile essentielle de Néroli (fleur), le Petit Grain Bigarade (feuilles) et l’Orange douce (zeste).

Bien choisir ses huiles essentielles : les critères de qualité à connaître

Le marché regorge d’huiles essentielles de qualité variable. Pour éviter les pièges, vérifiez toujours les indications sur le flacon :

  • Nom français et latin de la plante, pour éviter les confusions botaniques.

  • Partie distillée (feuille, fleur, écorce), car une seule partie par huile garantit une efficacité ciblée.

  • Origine géographique : le profil moléculaire varie selon le climat et le sol.

  • Chémotype : le profil biochimique précise les molécules actives et leurs propriétés.

  • Certification BIO, particulièrement pour les agrumes, afin d’éviter les pesticides présents dans le zeste.

Exemple pratique : le Néroli (fleur d’oranger) est calmant, le Petit Grain Bigarade (feuilles) relaxant, et l’Orange douce (zeste) digestif. Choisir la bonne huile nécessite donc d’observer ces critères.

Les grandes règles d’usage des huiles essentielles

Les huiles essentielles possèdent de nombreux bienfaits mais il faut savoir les utiliser correctement pour optimiser leurs effets et éviter les risques.

Voie cutanée : la méthode la plus utilisée

L’application sur la peau reste la méthode la plus courante. Les huiles essentielles doivent toujours être diluées dans une huile végétale afin d’éviter les irritations. Les zones privilégiées sont les poignets, le plexus solaire ou la voûte plantaire, mais aussi la région située en face de l’organe ou du muscle ciblé.

Cas pratiques : Ce mode d’utilisation est particulièrement adapté en cas de boutons, de douleurs musculaires ou d’infections cutanées.

Voie orale : à réserver à certaines situations

La prise par voie interne est plus délicate. Elle est strictement réservée à l’adulte et doit toujours être encadrée par un professionnel de santé. Les huiles essentielles sont généralement diluées dans une huile végétale, une boulette de mie de pain ou encore insérées dans des gélules neutres. Cette voie est par exemple utilisée avec l’huile essentielle de citron pour faciliter la digestion, ou avec le tea tree pour les affections de la sphère ORL.

Inhalation et diffusion : respirer les bienfaits des huiles essentielles

L’inhalation humide consiste à respirer les vapeurs d’un bol d’eau chaude (non bouillante) dans lequel on ajoute quelques gouttes d’huile essentielle. La séance dure environ 15 minutes et doit être suivie d’un temps de repos au chaud (il n’est pas recommandé de sortir dehors après une inhalation).

La diffusion atmosphérique, quant à elle, permet d’assainir l’air ambiant et de créer une ambiance apaisante, mais elle ne doit pas dépasser 15 à 20 minutes. Elle est contre-indiquée en présence de bébés et doit être évitée chez les personnes asthmatiques ou épileptiques sans avis médical.

Voie olfactive : douce et émotionnelle

Respirer directement l’huile essentielle est une méthode simple et efficace pour agir sur le stress, la fatigue ou l’angoisse. Elle peut s’utiliser à l’aide d’un roll-on, d’un pendentif diffuseur ou tout simplement en respirant l’odeur directement au flacon.

Comment diluer des huiles essentielles ?

La dilution dans une huile végétale est une règle fondamentale en aromathérapie : elle permet non seulement de limiter les risques d’irritation ou de réactions cutanées, mais aussi de faciliter la pénétration des actifs dans la peau.

En cosmétique, on recommande généralement : 

  • Environ 1 % d’huile essentielle pour une application sur le visage;
  • 10 % pour le corps;
  • Jusqu’à 20 à 30 % en cas de douleurs localisées, pour les personnes ne présentant pas de problème particulier.

À titre pratique, pour 10 ml d’huile végétale, 2 à 4 gouttes d’huile essentielle suffisent. Le choix de l’huile support dépend aussi du besoin : jojoba, macadamia, noyau d’abricot, nigelle, arnica, argan ou calophylle possèdent chacune des propriétés spécifiques qui renforcent l’efficacité du mélange.

Conseils pratiques de conservation

Les huiles essentielles sont sensibles à la chaleur, à la lumière et à l’air. Il est donc conseillé de bien refermer les flacons après usage et de les conserver à l’abri de la lumière. Les essences d’agrumes sont particulièrement fragiles : elles doivent être placées de préférence au réfrigérateur afin d’éviter leur oxydation.

Les précautions indispensables avant utilisation

  • Femmes enceintes ou allaitantes : aucune huile essentielle n’est recommandée durant le premier trimestre.

  • Bébés et enfants de moins de 3 ans : certaines huiles sont théoriquement utilisables dès la naissance, mais par principe de précaution, il vaut mieux éviter tout risque.

  • Enfants de plus de 3 ans : la voie orale reste interdite. Les huiles autorisées doivent être utilisées avec une parfaite compréhension du protocole. Mieux vaut recourir à des spécialités déjà formulées si nécessaire. Certaines huiles comme la Menthe poivrée, l’Eucalyptus globuleux ou la Lavande aspic sont fréquentes, mais elles ne sont autorisées qu’à partir de 6 ans.

  • Personnes allergiques : il est fortement recommandé d’effectuer un test cutané. Par exemple, pour le Laurier noble, appliquez une goutte dans le pli du bras et attendez 10 minutes. En l’absence de réaction, l’huile peut être utilisée, de préférence diluée. En cas de rougeur ou d’irritation, appliquez immédiatement du savon en quantité généreuse, massez, puis rincez à l’eau. L’huile ne devra plus être utilisée localement.

  • Personnes asthmatiques : Lors d’une crise, éviter toute utilisation par voie aérienne (diffusion ou inhalation). En dehors des crises, limiter la diffusion à 20 minutes maximum, puis patienter 10 minutes avant de permettre à la personne asthmatique de revenir dans la pièce.

  • Personnes âgées ou sous traitements lourds : la voie orale est à proscrire. On privilégiera les voies olfactive et cutanée, appliquées en regard de l’organe concerné.

Mise en garde sur l’utilisation de certaines huiles essentielles et comment les utiliser en toute sécurité

Selon leur chémotype et leur composition moléculaire, certaines huiles essentielles exigent des précautions spécifiques :

  • Photosensibilité : après application cutanée d’huiles essentielles d’agrumes (Citron, Orange, Mandarine…), de khella, livèche, céleri, angélique ou autres apiacées, il est impératif d’éviter toute exposition solaire pendant au moins 6 heures. Attention également à l’huile végétale de Millepertuis : excellente contre les brûlures, mais risquée si vous vous exposez au soleil après application.

  • Dermocausticité : certaines huiles phénolées (Cannelle, Origan, Sarriette des montagnes, Giroflier, Thym à thymol) doivent être fortement diluées, car très irritantes pour la peau et les muqueuses.

  • Hépatotoxicité : les huiles phénolées citées ci-dessus doivent être réservées à un usage ponctuel et de courte durée, et toujours associées à une huile végétale ainsi qu’à une huile essentielle hépatoprotectrice (Citron, Romarin à verbénone, …).

  • Interactions médicamenteuses : les personnes sous traitement anticoagulant ou fluidifiant sanguin (Aspegic, Plavix, Coumadine, Préviscan…) doivent éviter la voie orale avec certaines huiles comme la Gaulthérie, la Cannelle, le Gingembre ou le Giroflier, car elles accentuent la fluidité sanguine.

  • Cancers hormono-dépendants : éviter les huiles ayant une action hormonale, telles que le Niaouli, la Sauge sclarée ou le Cyprès vert.

  • Sensibilités digestives (ulcère, reflux, gastrite) : l’ingestion d’huiles essentielles est déconseillée, car leur tolérance digestive peut être mauvaise.

En résumé : utiliser les huiles essentielles en toute confiance

Pour profiter pleinement des bienfaits des huiles essentielles, il est indispensable de toujours les diluer et de réaliser un test préalable sur une petite zone de peau. Se former ou se renseigner auprès d’un aromathérapeute ou d’un professionnel qualifié permet de mieux comprendre les usages adaptés à chaque huile et d’éviter tout risque. Vous pouvez contacter notre aromathérapeute pour des conseils personnalisés. Il est également important de privilégier des produits certifiés et traçables, garantissant leur qualité et leur pureté.

Bien choisies et correctement utilisées, les huiles essentielles constituent de précieux alliés pour la santé, la beauté et le bien-être, enrichissant le quotidien tout en offrant une sécurité optimale.


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